Le serpent et le dragon

Salamandre

Le serpent et le dragon symbolisent depuis des siècles deux rivières se rejoignant à Grenoble : l’Isère et le Drac. Le serpent pour l’Isère, qui traçait de nombreux méandres dans la vallée du Grésivaudan. Le dragon pour le Drac, qui avait les fureurs d’un monstre sauvage.

Ces deux rivières ont été surnommées ainsi car plus de 150 inondations majeures ont été recensées dans l’histoire de l’Isère et de Grenoble depuis le moyen âge. Il pourrait donc s’agir d’un symbole de protection contre les inondations comme en en trouve sur less monuments de Grenoble.

La salamandre à la fin du moyen âge


Elle fut choisie comme emblème par François 1er car on prêtait à l’animal des vertus fantastiques. Cette légende vient du fait que la salamandre, qui hiberne dans les souches, pouvait accidentellement se retrouver dans une cheminée. Sa peau humide la protégeant quelques secondes des flammes, elle s’échappait tranquillement du foyer, sous le regard stupéfait des témoins de la scène !
Ainsi François 1er prenant la salamandre pour emblème, la fit graver dans ses châteaux, avec la devise : « Je me nourris du bon feu, j’éteins le mauvais ». Elle est représentée en train de cracher de l’eau ou avalant des flammes.
C’était un symbole parfait pour un roi (le dernier Roi Chevalier) qui se voulait protecteur de son peuple, celui qui éteint le mauvais feu, qui résiste et se nourrit d’une force aussi destructrice que les flammes.
Depuis lors, La salamandre sera sculptée sur de nombreux châteaux et monuments.

Le dragon protecteur


Dans les mythes occidentaux, le Dragon est présenté comme un être très intelligent, généralement gardien d’un trésor inestimable et un protecteur doué d’une formidable vue de loin. Le Dragon veillerait donc à la situation si privilégiée du Château de Saint Geoire construit sur ce promontoire avec la mission de défense du village. Un gardien protecteur d’un terroir fabuleux, surveillant un panorama qui s’étend à perte de vue.