Le vin était la boisson du dieu Bacchus qui l’avait donnée aux hommes sur terre. Dans la Grèce antique les citoyens ne manquaient pas d’honorer le dieu dans des fêtes tumultueuses en faisant couler le vin à son intention. Figure emblématique du bon vivant, Bacchus se caractérise par l’épicurisme de ses célébrations. Bacchus était considéré comme le dieu de la vigne, du vin et de la fête mais il était aussi considéré comme la divinité de la végétation et de la danse.
Enfant, c’est sa tante Ino, par ordre de Jupiter, qui veilla à sa première éducation avec le secours des nymphes des pluies, des forêts et de la nature, jusqu’à ce qu’il fût en âge d’être instruit par les Muses. (Les neuf filles de Zeus qui inspirent tous les artistes).
Il devint le dieu de la Vigne, du Vin et des Festivités, mais aussi de la Danse, de la Végétation et des Plaisirs de la vie. Devenu adulte, il fit la conquête des Indes puis il passa en Égypte, où il enseigna l’agriculture et l’art d’extraire le miel ; il planta la vigne, et fut adoré comme étant le dieu du vin.
Dès le XIVe siècle, Bacchus évoque les nouvelles idées portées par la Renaissance. Bacchus n’est plus le dieu de l’ivresse, de la danse et de l’amour ; il représente la fertilité sous toutes ses formes : agricole et humaine, mais aussi littéraire ou artistique. Il est le parfait mélange entre l’héritage antique et l’enseignement du christianisme. Paradoxe entre excès et tempérance, burlesque et philosophie, populaire et noblesse. Il sera représenté par les plus grands artistes sculpteurs dont Michel-Ange, ou le peintre Titien.